Etude PAC sur les sociétés de services – explorer l’avenir financier de votre secteur industriel
Les entreprises de services émergent d’une période de perturbations inédite, et nous voulons vous aider à comprendre comment se porte votre marché – et ce que l’avenir pourrait vous réserver.
Une étude réalisée par PAC (une société du groupe Teknowlogy) pour le compte de Unit4, reposant sur les opinions des dirigeants de 250 entreprises, apporte des éclairages sur les récentes performances et les priorités pour l’avenir des 2 millions d’entreprises de services en Europe. Cette étude prend le pouls des organisations à l’heure où elles reconstruisent leurs stratégies pour le monde post-pandémique. Elle examine notamment les attentes à court terme concernant le développement des revenus et des bénéfices, ainsi que les principaux moteurs de croissance des entreprises à l’avenir.
Dans ce blog, nous examinerons les conclusions du rapport en priorisant les perspectives financières : les performances actuelles des entreprises, leurs prévisions concernant leurs performances à l’avenir et leurs principales priorités pour améliorer leurs performances financières.
Trois enseignements essentiels
- La plupart des sociétés de services professionnels s’attendent à une amélioration significative de leurs revenus, de leur rentabilité et de leur trésorerie.
- Cela dépendra en grande partie de la performance des équipes de vente dans le ciblage de nouveaux logos– ainsi que de la capacité des entreprises à intégrer avec fluidité les nouvelles acquisitions à leurs systèmes opérationnels, leur structure et leur culture.
- Les montants des transactions augmentent, et les entreprises vont devoir redoubler d’efforts pour concrétiser leurs attentes en matière de rentabilité et de flux de trésorerie – d’autant que les coûts de fonctionnement et les salaires sont en hausse. La planification et le contrôle seront essentiels à la réussite desentreprises.
L’espoir d’une année de croissance solide
En dépit des turbulences économiques et de la volatilité persistante, les entreprises de services sont optimistes, et tous les indicateurs suggèrent que nous vivons les prémices d’une période de croissance. 83 % des entreprises prévoient une augmentation de leur chiffre d’affaires pendant l’exercice en cours. Le Royaume-Uni et la France sont les plus optimistes quant à leurs perspectives, puisque 54 % et 43 % des entreprises, respectivement, déclarent envisager une croissance forte ou très forte.
Les ESN sont les plus confiantes en Europe (46 % prévoient, l’année prochaine, une croissance supérieure à 6 %), tandis que les sociétés de conseil en gestion demeurent prudentes : bien que 66 % prévoient une croissance, 32 % pensent qu’elles constateront un léger recul de leurs ventes.
En matière de croissance, tout est affaire d’acquisition de nouveaux clients
S’il est généralement admis que l’acquisition d’un nouveau client peut coûter au bas mot 5 fois plus cher que l’augmentation des ventes avec un compte existant, l’acquisition de nouveaux clients sera le principal moteur de croissance dans l’ensemble de la région.
82 % des chefs d’entreprise prévoient une augmentation du nombre de comptes pendant l’année fiscale actuelle – c’est ce que déclarent 94 % des ESN et 87 % des sociétés de conseil. Les entreprises au Royaume-Uni (84 %) et dans la région DACH (82 %) sont les plus confiantes dans leur capacité à remporter de nouveaux clients.
Outre les nouvelles affaires, la consolidation est considérée comme un autre moteur de croissance important. Les services professionnels sont l’un des secteurs dont la consolidation en Europe est la plus rapide ; plus d’un tiers des entreprises prévoient que leurs activités de fusion et d’acquisition seront un moteur de croissance essentiel, l’année prochaine. De nombreuses entreprises réagissent également à la pénurie de talents en rachetant d’autres entreprises pour combler leurs lacunes en matière de compétences.
Le lancement de nouveaux produits et services est considéré comme un moteur de croissance secondaire pour plus de la moitié des entreprises interrogées dans le cadre de l’étude – et certaines entreprises s’étendent désormais à des domaines d’activité non traditionnels. Par exemple, nombre d’entre elles considèrent le développement durable comme une opportunité commerciale et réorientent leurs compétences pour aider leurs clients à atteindre l’objectif de zéro émission.
Gérer la rentabilité face à l’augmentation du montant des transactions et des coûts
Au cours des cinq dernières années, le secteur des services en Europe a été confronté à une tendance à la diminution de la taille des transactions. Cette évolution s’explique en partie par l’abandon des programmes de transformation de grande ampleur en faveur de projets itératifs et agiles, privilégiant un retour sur investissement plus rapide.
Toutefois, dans le sillage de la pandémie, les organisations deviennent de plus en plus ambitieuses en termes d’engagements avec leurs partenaires externes.
Les entreprises de taille moyenne, en particulier, remportent désormais des projets qui étaient historiquement l’apanage de grands acteurs établis. Toutefois, cela peut constituer un défi en termes de gestion de la trésorerie. Les coûts associés à la participation aux appels d’offres augmentent, et la dépendance à l’égard de projets moins nombreux signifie que les équipes de direction doivent gérer « l’instabilité » de leurs cycles d’activité et leurs revenus avec une grande prudence.
La trésorerie a été un problème, ces dernières années, mais la plupart des entreprises pensent atteindre de bons résultats au cours de l’année à venir. 17 % seulement s’attendent à une détérioration de leur trésorerie, tandis que 27 % prévoient une amélioration supérieure à 6 %.
Les cabinets de conseil en gestion sont de loin les plus circonspects à cet égard : 40 % considèrent qu’il est probable qu’ils constateront une diminution de leur trésorerie.
Cette situation est due à l’augmentation du coût des talents, à l’élévation des coûts de la participation aux appels d’offres contractuels, à la diversification des portefeuilles plus matures et à l’intégration des fusions et acquisitions. Les sociétés de conseil en gestion ont également plus de difficultés à élaborer des modèles opérationnels capables de réduire leur dépendance à l’égard de propositions traditionnelles de « travail en régie » et à tirer profit des économies d’échelle telles que la délocalisation/la sous-traitance mondiale sur lesquelles peuvent compter d’autres sociétés de services.
Les ESN, en revanche, sont beaucoup plus optimistes (54 % prévoient une forte augmentation de leur rentabilité), car elles ont confiance en leur capacité à répercuter les coûts supplémentaires sur leur clientèle.
Dans l’ensemble du secteur, toutefois, la nécessité d’un meilleur contrôle opérationnel est soulignée comme étant essentielle – en particulier dans les entreprises très sensibles aux conditions économiques fluctuantes.
Vous souhaitez en savoir plus ?
Pour consulter le rapport intégral et comprendre tous les aspects de l’environnement du secteur des services professionnels à l’horizon 2022, lisez l’étude PAC Research Study, Professional Services in Europe : A Benchmark for 2022, que vous pouvez télécharger ici.
Pour découvrir comment Unit4 peut transformer vos opérations et vous aider à capitaliser sur les promesses de l’année à venir et au-delà, consultez notre page dédiée au secteur des services professionnels ou cliquez ici pour réserver une démo produits.